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Les ruches
Langstroth et dadant
Il existe différents types de ruches. ils sont presque tous de la fin du XIXème siècle. Ils tirent leur nom de leur inventeur, souvent des religieux. Les différences principales tiennent dans les côtes de ruches et de cadres, ce qui peut être utilisé dans la gestion de certaines variétés d'abeilles plus populeuses que d'autres, ou dans la gestion de miéllées plus dificiles que d'autres.
Nous utilisons des Dadant pour les grandes récoltes, et des Langstroth pour les récoltes plus délicates.
Toutes les ruches sont équipées de grilles à reine et de grilles d'entrées.
Etat sanitaire
Depuis les années 60-70, un petit parasite, le varroa, sorte de pou qui vient sucer l'hémolymphe de l'abeille en se multipliant au détriment du nid à couvain de l'abeille, s'est infiltré dans les colonies occidentales. A lui seul, ce parasite est responsable de gros dégats dans le décompte et le développement des colonies. Il est facile d'en venir à bout ou de le juguler par des traitements acaricides assez cher depuis les années 80.
Deux traitements homologués existent : apistan ou apivar. Apistan a été retiré du marché pour des phénomènes de résistances apparus chez le varroa. D'un prix de revient très élevé, encore beaucoup trop d'apiculteurs font malheureusement leur propre sauce, au mieux en utilisant des matières actives (m.a.) entrant dans l'homologation de certains traitements, au pire en utilisant des matières actives sans homologations.
Ces pratiques sont déplorées par les syndicats eux-mêmes.
En tant que consommateur, assurez-vous que votre fournisseur n'utilise pas d'amitraze, d'acide formique, de roténone, de coumaphos ou autre remède "gratuits" et non contrôlés.
La roténone est à la mode chez les "bio", car la m.a. est présentée comme facilement biodégradable... oui, mais ...photodégradable... Où est la lumière dans une ruche?
Le coumaphos, quant à lui, c'est du hard...Il peut provoquer de l'asthme allergique...
Ils produisent, vous consommez, attention!
Les mortalités
Dans les années 1995 - 2005, les problèmes de pertes massives d'abeilles rencontrés par les apiculteurs dans certaines régions, ont été mis sur le compte de gaucho et régent, deux insecticides systémiques utilisés sur blés, orge, maïs et tournesol en particulier. Ces phénomènes apparaissent surtout au moment de la floraison des tournesols, rarement au printemps sur les colzas.
Personnellement, j'ai perdu près de 70% des ruches en 2003. Des analyses ont été réalisées par les services vétérinaires, portant notamment sur la recherche de régent et de gaucho forcément. Toutes les analyses ont été négatives. Les ruches n'avaient pas été traitées à l'entrée de l'hiver contre le varroa, cela avait suffit à les décimer avec un peu de stress en plus. Varroa peut être plus destructeur ques les phytos eux-mêmes, dans certains cas. c'est ce qu'on apprend à ses dépends aussi!
Depuis, les colonies sont suivies plus finement à l'entrée de l'hiver, c-a-d en septembre :
- suivi des provisions et réajustement si nécessaire
-stimulation des populations pour densifier les colonies en abeilles d'hiver
- meilleure mise en hivernage (isolation du toit, calfeutrage des entrées, ...)
- protection contre le frelon asiatique par des réducteurs d'entrées adaptés
- pause systématique des lanières antivarroas
- renouvellement plus régulier des cadres à la reprise de l'activité printannière.
En procédant ainsi, les pertes se maintiennent plus facilement à ce qu'elles doivent être : de l'ordre de 5%, au plus 10-12%, les mortalités étant plus grandes sur les essaims hivernés.
Ces pertes s'élèvent assez brutalement et irrégulièrement sur des colonies louées pour les pollinisations. En juin, je passe une trentaine de colonies contre plus d'une centaine auparavant sur les cultures d'oignons à graines. Dans le secteur qui me concerne, il faut aller les nourrir toutes les semaines pour les maintenir. Ces ruches partent ensuite sur le sarrazin où elles se reconstituent leur vigueur et engrangent leurs provisions d'hiver.
Devenues trop contraignante et peu rentable dans le cadre de mon développement, je limite cette activité pour ne conserver que les pollinisations sur les cerisiers, les carottes et chicorées à graines.